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Bien que l’alcool ne soit pas l’un des
sujets de recherche universellement
sensibles,
car
il
dépend
de
l’environnement et de la culture, les
recherches doivent être planifiées
avec soin. De plus, la prévalence de la
consommation d’alcool étant faible,
l’accès à l’échantillon et aux mesures
est complexe et, contrairement
au tabagisme, une méthode plus
rigoureuse devrait être utilisée dans les
études sur la consommation d’alcool.
L’étude internationale d’évaluation
des politiques de lutte contre l’alcool
(IAC) est la première étude de
cohorte
internationale
consacrée
à la consommation d’alcool et aux
comportements liés aux politiques en
matière d’alcool. L’étude utilise une
méthodologie saine mise au point par
des experts et d’autres pays peuvent
utiliser
la
même
méthodologie.
L’objectif général est de mesurer les
effets des politiques de contrôle de
l’alcool au niveau national ou des États.
Les preuves démontrent que les
politiques de contrôle de l’alcool, telles
que le prix unitaire minimal, sont
efficaces pour prévenir les accidents
corporels tels que les accidents de la
circulation dus à la consommation
d’alcool. Cependant, de nombreux pays
à faible revenu n’ont pas encore de
politique nationale en matière d’alcool.
Quel est le rôle de la société civile
dans la lutte contre l’alcool?
Deux missions s’imposent à la société
civile qui doit faire pression pour
la mise en œuvre de politiques de
lutte contre l’alcoolisme fondées sur
des données factuelles et qui doit
permettre aux sociétés d’avoir les
moyens de réaliser des changements
positifs.
Afin de défendre des politiques fondées
sur des preuves, il est nécessaire de
prouver l’existence de problèmes
et de solutions. La littérature sur
la
consommation
d’alcool
est
généralement d’origine occidentale
et aucune généralisation ne peut
être faite pour certains contextes.
La collaboration avec les institutions
universitaires locales sera nécessaire
pour générer des preuves locales sur
le sujet.
Quelle est votre opinion sur Yesilay
et son travail sur ce sujet?
Yesilay a été créée il y a un siècle
pour prévenir la propagation de la
consommation d’alcool dans une
société où la consommation d’alcool
n’était pas généralisée. Yesilay travaille
en partant du principe qu’il n’existe
“pas de quantité d’alcool sans danger”.
Les données actuelles sur les méfaits
de la consommation d’alcool vont
également dans le sens de cette idée.
Il est possible qu’il y ait des difficultés
dans des pays comme la Turquie
dont l’utilisation épidémiologique est
similaire, dans la collecte de données
sur la consommation d’alcool, la
consommation d’alcool, la conduite
des interventions sectorielles pouvant
causées des confits avec des secteurs.
Pour surmonter ces défis, ces pays
devraient coopérer en partageant leurs
expériences et en apprenant les uns
des autres. Yeşilay a la position et le
réseau pour diriger de telles initiatives
et mener des initiatives.
David Vela - Spain
Selon les études, la charge
de morbidité mondiale
attribuée à la consommation
d’alcool augmente
proportionnellement à la
quantité consommée.
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